Centre Espoir et Joie Asbl

Centre Espoir et Joie a.s.b.l

Le Centre Espoir et Joie est une A.S.B.L. accueillant depuis plus de 40 ans des personnes en situation de handicap mental. Nos objectifs principaux sont l’épanouissement et l’accompagnement adapté aux besoins de personnes ayant une déficience intellectuelle dans un cadre de vie respectueux de leurs différences.

Historique

C’est en 1977 que l’histoire de l’institution débute, alors qu’un groupe de personnes sensibilisées à la problématique des personnes ayant une déficience intellectuelle fonde le Centre «Espoir et Joie ASBL». L’année suivante, il ouvre ses portes en tant que centre de jour pouvant accueillir 18 personnes dans des locaux situés à Ganshoren.

En janvier 1979, le Centre de Jour reçoit l’accord pour une mission annexe et devient dès lors également un centre d’hébergement d’une capacité de 12 personnes. C’est donc 30 personnes adultes en situation de handicap mental qui furent accueillies durant les années 80.

De 1992 à 1994, d’importants travaux de rénovation ont lieu afin d’adapter les deux services aux normes de vie modernes et en 1996, le centre reçoit un agrément supplémentaire pour augmenter la capacité de son hébergement de 12 à 16 personnes.

De juillet 2010 à juin 2012, de gros travaux de rénovation sont à nouveau réalisés afin d’adapter les bâtiments de l’hébergement à une population de personnes vieillissantes de plus en plus dépendantes dans leur mobilité et leur autonomie.

Aujourd’hui, le centre accueille 34 personnes en centre d’activités de jour et 16 personnes en logement collectif adapté.

Notre a.s.b.l compte ouvrir un nouveau centre pour 20 personnes dans la commune de Berchem Sainte-Agathe.

Notre Fondatrice

À la mémoire de notre fondatrice

 

C’est dans les années 50 que le couple Wulfowicz-Giniewski, qui n’avait d’autre idée que d’oublier les affreuses années de persécution et de guerre, découvre que leur fils unique, Lucien, est atteint de trisomie 21. La découverte de ce handicap bouleversera complètement la vie du couple. Assez vite, un triste constat se fait jour ; il n’existe rien, ou presque, comme structure d’accueil spécialisée pour les enfants présentant un handicap mental sévère, voir profond.

Comptant parmi les fondateurs de l’Association Nationale d’Aide Aux Handicapés Mentaux (ANAHM), madame Wulfowicz-Giniewski crée ensuite, avec l’aide d’autres parents confrontés eux aussi à des problèmes de handicap mental sévère et profond, l’Amicale Nationale des Déficients Mentaux Graves «Espoir et Joie».

Cette nouvelle association s’occupe, à partir des années 1960-1970, des personnes handicapées mentales et tente de leur fournir des possibilités d’intégration, des aides pédagogiques, des vacances ainsi que des locaux aménagés. Mais elle tente aussi sensibiliser le public et les pouvoirs publics au sort de ces personnes ainsi que leurs besoins. Son idée est de créer des lieux de vie et pouvoir ainsi leurs assurer un avenir.

C’est donc, comme nous avons pu le voir, en 1977, que le Centre Espoir et Joie ouvre ses portes.

 

Assumant la Vice-Présidence depuis cette année-là, de son propre souhait, Madame Wulfowicz-Giniewski se dévoue corps et âme à l’association. Elle reste aussi très active auprès d’autres associations cherchant à œuvrer en faveur des personnes handicapées mentales. Que ce soit en commissions représentant des associations de parents ou au niveau de comités de concertation, madame Wulfowicz-Giniewski, répond présente là où les demandes d’amélioration du sort des personnes les plus gravement atteintes se fait sentir.

Elle est membre fondateur du FARRA DERBY, du Centre de Vie à Jette ainsi que du Cercle Sportif «Les Copains» à Ganshoren, qui s’occupe aujourd’hui encore de la pratique sportive et culturelle des personnes handicapées. Enfin, elle est à l’origine d’une initiative concernant la création d’un service d’accompagnement des adultes handicapés mentaux, le SAHAM à Jette. La médaille de citoyenne d’honneur de la ville Bruxelles et la région Bruxelles Capitale lui est remise en 2000, ainsi que la médaille du consistoire Israélite de Bruxelles. Caractérisée par un dévouement total et sans faille, madame Wulfowicz-Giniewski s’éteind en 2013, laissant chez ceux et celles qui eurent le plaisir de l’avoir côtoyées, de fort souvenirs. Son héritage, nous l’espérons, perdurera encore longtemps.